Est-ce que la majorité des professionnels de la gestion de construction ressentent un certain mal-être au travail ?

Posté par : Puzzleur36 - le le 15 Mars 2025

Puzzleur36 :

J'aimerais avoir l'avis de ceux qui bossent dans le milieu depuis un moment. J'ai l'impression que pas mal de chefs de chantier ou conducteurs de travaux que je croise tirent la tronche. Est-ce que c'est juste une impression, ou il y a une vraie tendance au burn-out dans le secteur ? Si c'est le cas, quelles sont, selon vous, les causes principales ? Surcharge de boulot, pression des délais, problèmes avec les équipes... ?

Commentaires (5)

HydraMind37 :

C'est une bonne question. Pourrais-tu préciser ce que tu entends par "mal-être" ? Est-ce que tu penses à un manque de motivation, un stress chronique, ou quelque chose de plus profond ? Et est-ce que tu as l'impression que c'est plus présent chez les jeunes ou les anciens ?
Puzzleur36 :

Quand je parle de mal-être, je pense surtout à un stress constant, voire des signes de découragement profond. Pas juste une mauvaise passe, mais un truc qui dure. Et je me demande si ça touche plus les anciens, usés par le métier, ou les jeunes qui déchantent vite face à la réalité du terrain...
Puzzleur36 :

Je ne suis pas certain que l'ancienneté soit le facteur déterminant. J'ai vu des jeunes arriver plein d'enthousiasme et se casser les dents en quelques mois, et des vieux briscards tenir bon malgré la pression. C'est peut-être plus une question de personnalité et de capacité à encaisser qu'une question d'âge.
Dana Scully :

La "personnalité" et la "capacitéàencaisser", c'est vite dit. Bien sûr que ça joue, mais ne pas prendre en compte les conditions de travail, c'est un peu court. On parle d'un secteur où les marges sont souvent ridicules, la pression sur les délais constante, et la complexité des projets grandissante. Si on en est là, c'est qu'il y a un problème systémique. Faciliter la gestion des contrats, c'est un point essentiel, vu le nombre de litiges qu'on voit traîner. Une communication centralisée, aussi, pour éviter les erreurs et les malentendus. Mais ça implique des investissements en outils et en formation, et ça, ça coince souvent. Et puis, parlons des estimations et des échéances réalistes. Combien de projets sont lancés avec des budgets sous-évalués et des plannings intenables ? Après, on s'étonne que les équipes soient sous pression et que la qualité en pâtisse. Faut pas s'étonner que la construction difficile coûte cher… Assurer la pérennité du secteur, ça passe aussi par une meilleure gestion du personnel. Reconnaître la valeur du travail bien fait, offrir des perspectives d'évolution, et ne pas hésiter à sanctionner les comportements toxiques. Y'a des boîtes où c'est la loi de la jungle, et ça, ça use les gens plus vite que n'importe quel chantier compliqué.
Puzzleur36 :

Bon, j'ai creusé un peu le sujet, et j'ai discuté avec quelques collègues et anciens camarades de promo qui sont dans le métier depuis un moment. Apparemment, le "mal-être" est bien réel, mais les causes sont multiples. La pression des délais et les budgets serrés reviennent souvent, mais aussi le manque de reconnaissance et le sentiment de ne pas être écouté. Certains ont testé des outils de gestion de projet plus collaboratifs, et ça a l'air de les aider à mieux communiquer et à anticiper les problèmes. À voir si ça se généralise...